.de : Kiefernholzwespe blaue
.dk : Bla træhveps
.es : Sirice azul
.fi : Sininen puupistiäinen
.it : Sirice azurro
.nl : Gewone houtwesp
.no : Blå treveps
.se : Blå vedstekel, Blå hornstekeln
.uk : Wood wasp, Blue horntail
Le Sirex commun ou Bouvillon, un insecte classé dans le S/Ordre des SYMPHYTES que l'on nomme généralement "Mouches à scie" ou encore "Tenthrèdes", petit groupe d'hyménoptères qui, contrairement aux autres guêpes, ne présentent pas l'étranglement typique du thorax.
De plus, cet insecte est classé dans la famille des SIRICIDÉS, famille dont les larves rongent le bois en creusant des galeries dans diverses espèces d'arbres, ainsi que dans le bois abattu et pour certains d'entres eux, dans les charpentes et autres bois ouvrés.
Quant au Bouvillon, il ne s'attaque qu'aux résineux, épicéas, sapins, pins, mélèzes, morts ou dégradés.
Les adultes ou imago mesurent de 15 à 30/35 mm de long, taille très variable qui dépend directement des conditions plus ou moins favorables rencontrées par la larve durant son cycle de développement. Un cycle variable de 2 à 4 ans qui doit impérativement avoir lieu dans un bois humide, au moins durant la première année du cycle.
Ces dernières sont cylindriques, blanc crème, et peuvent atteindre la taille de 40 mm, juste avant la nymphose.
Mâles et femelles imagos sont dotés de puissantes mandibules qui leurs serviront à forer le bois pour s'extraire de leur hôte. Le trou d'émergence est parfaitement circulaire, il mesure de 3 à 6 mm de diamètre, lié, bien sûr, à la taille de l'adulte. Ces derniers émergent au tout début du mois de mai et ne vivront que quelques semaines, le temps de l'accouplement et de la ponte. Pour ce faire, la femelle est dotée d'une tarière qui va lui permettre de forer des trous dans les bois morts ou mourants et y déposer ses oeufs.
L'identification de cette espèce est grandement simplifiée par deux critères : le cinquième article des tarses de chaque patte est jaunes et les antennes sont noires sauf environ le premier tiers, vers la tête, jaune orangé.
Pour les femelles, les pattes sont entièrement orangées y compris donc le 5 ème article, la tête le thorax sont bleu-noir, l'abdomen brun foncé. Le mâle s'en distingue par un abdomen largement taché d'orange, les pattes postérieures voient leurs tibias et tarses 1 et 2 nettement augmentées et brun noir, avec toujours les derniers segments, tarses 3-4-5, orangés.
À suivre, la traduction d'un extrait de la description du ravageur steel-blue woodwasp // Sirex juvencus,
... « S. juvencus préfère attaquer les arbres morts sur pied ou stressés, y compris les arbres fragilisés par la pollution atmosphérique. Il est possible que lorsque cette espèce est présente en grand nombre, certaines attaques puissent se produire dans des arbres relativement vigoureux, mais il est plus probable que les "guêpes bois" contribueraient à la mort et à la détérioration des arbres stressés (Spradbery et Kirk, 1978). Dans une expérience, S. juvencus n'a attaqué aucun arbre sain, mais a effectué le plus grand nombre d'attaques sur l'épinette ceinturée ou récemment abattue. Les grumes naturelles n'ont pas non plus été colonisées (Spradbery et Kirk, 1981).
De fortes infestations peuvent nuire à l'intégrité structurelle du bois. De plus, en raison du long cycle de vie de S. juvencus, les adultes émergent souvent du bois après qu'il ai été utilisé dans la construction de maisons. Les dégâts qui en résultent sont relativement mineurs mais les trous de sortie et la présence de grosses guêpes dans les habitations inquiètent souvent les propriétaires.
Des études ont été menées sur la biologie de la ponte de plusieurs espèces européennes de Siricidae (Spradbery, 1977). Ceux-ci suggèrent que la raison pour laquelle Sirex noctilio, une espèce étroitement apparentée à S. juvencus, est devenue un ravageur majeur des plantations de pins dans l'hémisphère sud, est liée à la sécrétion abondante d'un mucus phytotoxique lors de la ponte, en combinaison avec le champignon symbiotique Amylostereum areolatum. Cette combinaison est apparemment mortelle pour les arbres vivants.
Si S. juvencus devient un ravageur d'importance économique, une combinaison de surveillance avec des arbres-pièges, l'introduction d'insectes parasitoïdes ou du nématode parasite Deladenus siricidicola et l'éclaircie des forêts surpeuplées constitueraient sans aucun doute les éléments de base d'un système intégré de lutte antiparasitaire. » ...
=> article complet à retrouver sur Plantwise Knowledge Bank.
------------------------------------------
Et sur cette autre page quelques autres clichés du Sirex juvencus :
https://arthropodafotos.de/dbgesp.php?lang=eng&sc=1&ta=t_43_hym_sym_sir&act=0