.cz : Konipas bílý
.da : Hvid vipstjert
.de : Bachstelze
.es : Lavandera Blanca
.fi : Västäräkki
.nl : Västäräkki
.no : Linerle
.sk : Trasochvost biely
.sv : Sädesärla
.uk : White Wagtail
En marchant, elle balance continuellement la queue de haut en bas et c'est de ce hochement, cette démarche si particulière, que la bergeronnette s'est vu attribuer un de ses noms communs : Le Hochequeue.
Un autre de ses surnoms, Lavandière, lui vient de sa prédilection pour l'eau, sans pour autant y être totalement dépendante. Ainsi la voyait-on, dans les villages, à proximité des lavoirs et rivières les débarrassant des insectes, araignées et autres mollusques. Elle apprécie l'eau, mais aussi la compagnie du bétail, la petite bergère, la bergeronnette, virevoltant tout autour des vaches, chevaux ou moutons avec agilité pour attraper les insectes parasites qui les accompagnent.
La Bergeronnette grise est un oiseau fin, élancé et élégant. Revêtue de son plumage nuptial, elle a le dessus de la tête, la nuque, le menton et la gorge noirs, le dessous et la face blancs, le dos gris clair et une longue queue noire aux rectrices externes blanches, une alternance de blanc et de noir nettement contrastants. La tête est ronde, le bec fin, les pattes minces et longues. Mâles et femelles sont sensiblement identiques bien que ces dernières soient un peu plus ternes. En dehors des périodes nuptiales, à l'automne, on pourra trouver une plus grande diversité de plumage, parfois déroutant, mais toujours avec une longue queue noire, bordée de blanc, et ce hochement si caractéristique. Le long des côtes de la Manche et dans les Îles Britanniques on trouve une variété à dos noir appelée " Bergeronnette de Yarrell ".
La nourriture de la Bergeronnette grise se compose pour l'essentiel d'insectes, vers, petits mollusques mais parfois aussi de quelques graines.
Commune partout en France, sauf en corse où elle se fait plus rare, la bergeronnette fréquente tous les milieux, aquatiques, bien sûr, ruisseaux, gravières, lacs... mais aussi la lisière des forêts, la clairière, les peuplements de bois clairs et zones dégagées : prairies, clairières, tout en ne dédaignant pas le voisinage de l'homme, et de son bétail.
La bergeronnette grise est sédentaire en France ; à l'automne, elle sera rejointe, pour former de grands dortoirs, par les populations migratrices nordiques qui hibernent en Europe méridionale, au Moyen-Orient, en Afrique de l'Est et au Sénégal, où chaque individu défendra son propre territoire d'alimentation.
Les premières couvées démarrent en mars et si les conditions restent favorables, seront suivies par deux autres, en mai-juin et juillet. L'emplacement, très variable (tas de pierres, de bois, trous de murs, sous les tuiles, dans une cheminée etc), ainsi que la construction du nid incombent le plus souvent à la femelle, seule.
Il est fait d'herbes, brindilles, feuilles sèches et mousse, la coupe garnie de laine, poils, plumes et duvets. 5 ou 6 oeufs, blanc-bleu pâle tachés de gris de brun, d'une dimension de 20 x 15 mm, y sont déposés. Ils sont couvés 12 à 16 jours, le plus souvent par la femelle. Les jeunes restent au nid environ 2 semaines.