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La femelle du vers luisant émet une lumière froide pour attirer les mâles Lampyre.

 

Femelle du ver luisant : Lampyris noctiluca.

 

Mâle de Lampyris noctiluca, le ver luisant.

 

La femelle lampyre émet un signal, le mâle tente une approche.

 

Toujours le même couple de ver luisant.

 

Accouplement de Lampyris noctiluca, la femelle lampyre éteint son signal d’appel !

 

 
Arthropodes : 

les coléoptères.


 

Lampyris noctiluca Linnaeus 1767

Ordre : Coleoptera
Famille : Lampyridae

Ver luisant

 

 

Le ver luisant, contrairement à ce que pourrait laisser entendre son nom, n'est pas un ver mais un insecte Coléoptère (Coleoptera) de la famille des Lampyridae.
Le mâle d'ailleurs en a parfaitement l'aspect, la femelle un peu moins. Celui-ci est ailé et vole la nuit à la recherche de femelles, alors que les femelles sont aptères (dépourvues aussi bien des ailes que des élytres) et donc incapables de voler. Ainsi ressemblent- elles plus à un ver qu'un coléoptère !

Le ver luisant, Lampyris noctiluca, est donc un Coléoptère de 10 à 20 millimètres pour la femelle, souvent moitié moins pour le mâle. Le dimorphisme sexuel n'en reste pas là. Les mâles sont ailés, ailes protégées par des élytres, alors que les femelles ver luisant en sont dépourvues. Encore un point important de ce dimorphisme : les femelles émettent une lumière verdâtre de leurs trois derniers segments abdominaux, les mâles en sont dépourvus (les mâles du ver luisant : Lampyris noctiluca, certains mâles de la même famille des Lampyridae en étant pourvus comme les lucioles : Luciola lusitanica dont les mâles émettent des brefs flashes lumineux).

Mâles et femelles ver luisant sont plutôt ternes : le mâle est de couleur brun grisâtre foncé à pronotum translucide bordé de jaune. La femelle présente des couleurs ternes similaires, quelques touches de roses ornent cependant les côtés de l'abdomen. Pas d'ailes ni d'élytre pour ces femelles, un corps mou, segmenté, aplati les faisant plus ressembler à de gros cloportes, faisant plus penser à un aspect de larve, de ver d'où le nom commun de ver luisant.

Donc incapable de voler, les femelles du ver luisant se tiennent en zones herbeuses et émettent un signal lumineux (lumière froide de la pointe de leur abdomen, les trois derniers segments abdominaux en face inférieure) pour attirer les mâles. Comme ils sont placés en face inférieure, pour être efficaces, la femelle ver luisant redresse son abdomen. Si rien ne se passe, elle le relève plus et en agite l'extrémité et ce jusqu'aux environs de minuit, et c'est l'extinction des feux jusqu'au lendemain.
Qu' un mâle vienne à la féconder et elle arrêtera d'émettre sont signal.

 

Une femelle vers luisant perdue dans les graviers ! elle émet sa lumière pour attirer les mâles Lampyre.

C'est une des caractéristiques les plus importantes de cette famille des vers luisants que de produire une lumière, la plupart des autres insectes utilisant les phéromones pour attirer les mâles. Et c'est sans doute le facteur de la diminution de ces insectes dans nos villes que la pollution lumineuse empêche de pouvoir se retrouver.

Les adultes du ver luisant ont une courte durée de vie et ne se nourrissent pas.
Les larves, au corps allongé et légèrement rétréci aux deux extrémités, se nourrissent d'escargots. La tête de petite taille est pourvue de mandibules creuses qui servent à injecter un poison dans le corps de la victime. Ce poison sert à anesthésier, tuer et liquéfier les chairs de l'escargot que la larve du ver luisant va ensuite aspirer par les mêmes conduits des mandibules.
Les larves passent par cinq mues et se nymphoseront au printemps suivant.

Tous les membres de la famille des Lampyridés (par extension, tous les vers luisants) ont la particularité d'émettre une lumière froide, c'est à dire lumière ne dégageant pas de chaleur.
Cette capacité de bioluminescence résulte d'une oxydation de la substance chimique : la luciférine, oxydée en présence d'une enzyme : la luciférase et de l'oxygène. Cette émission de lumière est commandée à volonté par l'insecte qui souhaite signaler sa présence.

05/07/2011 -10/07/2011

Pour suivre le sujet, ce lien vers les
Souvenirs entomologique de Jean-Henri FABRE, Série X, Note 1
:

Souvenirs_entomologiques.

 

 

 

 

Photo et textes © Jean Yves Bernoux
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