Chrysoperla carnea Stephens 1836
Chrysopa microcephala Brauer 1851

D'une longueur de de 10-15 mm, 18 à 20 mm en mesurant les ailes, le corps de la Chrysoperla carnea est vert clair tout l'été et devient brun-jaune brun-rouge à l'arrière saison. Les antennes sont longues et fines, les deux paires d'ailes membraneuses, disposées en toit sur l'abdomen sont vertes. Les yeux globuleux sont brun-rougeâtre-noir. L'adulte se nourrit du nectar du miellat et du pollen de diverses plantes hôtes. Une femelle peut y pondre plusieurs centaines d'oeufs (4 à 500) en 2 ou 3 mois déposés isolément ou en groupes.

Les larves polyphages sont dotées de longues mandibules recourbées, leur permettant de saisir les proies pour ensuite en aspirer le contenu du corps. Des larves très appréciées en culture, larves qui s'attaquent aux pucerons mais aussi aux cochenilles, acariens, chenilles, aleurodes, etc. (voir cliché d'une larve de Chrysoperla carnea suçant un juvénile stade I de la Punaise diabolique.

Durant son existence larvaire qui s'étale sur une vingtaine de jours, la Chrysope verte peut consommer jusqu'à 500 pucerons.
Deux à quatre générations se succèdent dans l'année, seuls les adultes passeront la mauvaise saison sans absorber aucune nourriture. Pour cette période, l'imago trouvera refuge dans toutes sortes d'endroits protégés des vents et des intempéries sans négliger nos garages, caves, greniers ... et bien sûr habitations. Et il n'est pas rare en hiver, de la trouver près de la fenêtre, derrière les rideaux attirée par la lumière.

Chrisoperla carnea, assez commune, fréquente les zones boisées, jardins, parcs densément arborés, mais aussi les cultures de toute l'Europe, à l'exception de l'extrême Nord.