Torilis arvensis (Huds.) Link, 1821

Plante thérophyte (annuelle) haute jusqu’à 50 (80) cm, à racine pivotante-sinueuse et tige raide, rude, rameuse sur toute sa longueur, à rameaux étalés et dressés. Tiges et rameaux sont hérissés de poils raides orientés vers le bas.
Les feuilles, elles aussi sont rudes, couvertes sur les deux faces de poils couchés. Elles sont bipennatiséquées, les inférieures disposées en rosette, toutes à folioles ovales-lancéolées, allongées et relativement étroites, incisées-dentées, le segment terminal des feuilles supérieures bien plus allongé que les latéreaux.
Elles sont de teinte vert franc à vert grisâtre. Toutes sont pétiolées d'un pétiole de section triangulaire, à base munie d'une gaine entourant la tige.
Les ombelles terminales, à involucre nul ou éventuellement 1-2 folioles courtes, comptent de 4-8 (12) rayons. Elles sont longues et pédonculées, pédoncule rude, rugueux au toucher, tout comme l’ensemble de la plante. Toutes les ombellules de l’ombelle sont alignées sur un même plan, les involucelles présentent, elles, de 3-5 longues folioles, linéaires, effilées en pointe, souvent plus longues que le pédicelle.
Plante hermaphrodite, la floraison intervient au moins de juin pour s’étaler jusque fin septembre. Les fleurs rayonnantes sont blanches, parfois rosées. La corolle est à 5 pétales de taille inégale, ceux positionnés à la périphérie de l’ombelle sont généralement bien plus grands. Les styles sont étalés-dressés, hérissés à la base, plus longs que le stylopode, de forme discoïde.
Les fruits sont des akènes ovoïdes garnis des deux côtés d'aiguillons violacés, aiguillons droits, étalés, renflés au sommet, égalant presque le diamètre du fruit.

Une plante bien implantée partout en France, préférant les terrains argilo-calcaire, plus ou moins arides.